L’atelier des Contes
SUR COMMANDE
PUBLIC SCOLAIRE ET TOUT PUBLIC
Genre : L’ATELIER DES CONTES
Sujet : Adaptation de Contes et Fabliaux du Moyen-Age
Spectacle Jeune Public
Public scolaire : Cycles 2 et 3, Collège 6ème et 5ème
Durée : 40 minutes
Mise en scène de Didier Viéville
Avec Mélanie Izydorczak et Laurent Colin
Quatre contes et fabliaux adaptés à la scène :
PUISQUE RIEN NE REMPLACE L’EXPERIENCE… EXPERIMENTONS !
« Et si l’on mettait tout à plat ? » se dit le menuisier devant son établi. Comme Geppetto qui, pour tromper l’ennui, prête vie à sa marionnette ou le peintre qui, face à sa palette, décide finalement de n’user que de quatre couleurs : le blanc, le noir, le bleu et le bois. Et pour le relief et tout le reste… laissons place à l’imaginaire !
Tel est, plus qu’un parti pris, la volonté du metteur en scène : dépouiller l’espace scénique de son décor et les comédiens de leurs personnages pour que les gestes, mille fois répétés de l’artisan, retrouvent tout leur sens.
Dans l’atelier de menuiserie, deux ouvriers-conteurs reconstruisent des histoires d’antan, avec le souci de l’exactitude et une irrésistible envie de fantaisie. Des histoires qui mêlent le quotidien le plus concret au fantastique, les situations les plus sérieuses au ridicule et même, le sourire à la mort.
Ici, l’univers n’a pas de bord bien défini. Le spectateur d’aujourd’hui, habitué à une immersion totale, en sera pour ses frais. Tant mieux ! Car dès lors, l’enfant qu’il est (ou fut) s’interroge, se projette, comble les vides et, sans même s’en apercevoir, participe à l’histoire, l’adapte, la transforme pour mieux se l’approprier et demain, qui sait, la transmettra à son tour, comme cela se fait traditionnellement depuis un millénaire.
Mais d’où vient alors que ces histoires d’un autre âge, malgré le désuet des coutumes et des croyances, nous parlent tant ? Peut-être, comme on a pu le dire des contes populaires récoltés par les frères Grimm pour les enfants : « Si les générations, de siècle en siècle, se sont transmis sans défaillance et comme un legs universel le patrimoine de ces contes, c’est qu’il y avait en eux une respiration éternellement véritable et qui donnait du souffle, une sagesse qui se posait d’emblée dans l’innocence des âmes : une expérience préalable que rien ne pourra remplacer ».(1)
Thibaud THIBAUX
(1)Armelle GUERNE, préface à l’édition des Contes de Grimm - Flammarion
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